Irulaane ou la face artistique de Lauriane Renaud...

Irulaane ou la face artistique de Lauriane Renaud...
Toujours un peu perchée...

mardi 4 septembre 2007

Un après-midi au pays de René Descartes


Petit spectacle commandé par le musée de la ville pour la troupe Com'au théâtre.

Dimanche, toute la troupe a défilé en costumes dans le jardin public de Descartes. J'avais écrit pour l'occasion une pièce d'une vingtaine de minutes autour de la vie de René et des grands auteurs du XVIIeme, pièce que nous avons jouée trois fois, à trois endroits différents du jardin.

Discours sur ma méthode...

1) Même si vraiment, ni l'écriture, ni la mise en scène n'étaient à la hauteur de la plus petite de mes ambitions, il suffit parfois d'avoir juste de beaux costumes pour que les gens trouvent ça formidables... un moment de désespérance...

2) L'idée de mettre la culture sur un plateau pédagagogique et esthétique est quand même à retenir. La réception a été étonnante. Peut-être finalement que je me complais un peu trop parfois dans l'élitisme gratuit. Un défi : ne pas niveler par le bas tout en restant accessible à tous.

3) Quelle que soit la difficulté, un texte littéraire reste toujours potentiellement porteur d'émotions, même si la compréhension n'est pas totale. J'en veux pour preuve les extraits de Phèdre que je me suis offert le luxe (et l'infini plaisir! ) de jouer et qui ont vraiment réussi à faire planer une tension palpable. Un des plus beaux compliments que l'on m'ait fait : "J'ai senti les poils de mes bras se hérisser quand elle avoue son crime et sa mort imminente."

Conclusion: une fois de plus je le constate : aucun texte n'est inaccessible, s'il est porté par suffisamment d'ardeur et de sentiments... et des beaux costumes!!!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour, Irulaane, la prochaine fois que vous êtes au pays prévenez-moi. Je m'imagine que vous êtes à Tours, je me fais un peu des cinémas (parce qu'ils sont plus nombreux à Tours). J'ai pas trop regardé mon blog ces jours-ci et croyez bien que je suis heureux du commentaire où vous évoquez Butor. Quand à celui où vous me prévenez que deux de vos commentaires auraient disparu, dont un long sur Paris-Tombouctou, j'avoue que je suis un déçu. Ce texte, Paris-Tombouctou, est une drôle d'idée qui m'est passé par la tête et je me serais trouvé très satisfait de lire votre long commentaire. Je n'ai même pas été informé par mail de ces messages. Alors, chère Irulaane, je vous prie de bien vouloir m'en excuser. Et si le courage vous en dit, tenter de redire sur les grandes lignes ou le détail ce que vous aviez à dire. En auteur conscient que vous êtes un éditeur potentiel et que, si je ne doit pas ménager votre curiosité, votre susceptibilité oui. Touchant le blog soyez assurée de ma vigilance technique dorénavant.

Irulaane a dit…

Merci de votre sollicitude... Mais ce sont les aléas d'internet et l'une des contraintes de l'écriture de passage, qui parfois... passe complètement !
Un peu débordée avec la rentrée (je suis prof à mes "heures" perdues...), je vais tacher, c'est promis, de reformuler mes avis, mais accordez moi un peu de temps !
Au fait, je vis dans la région de Descartes (et mets en scène sa troupe), donc, vous voyez, je ne suis pas loin...
à très bientôt !