Jeudi, le tournage du Molière a démarré au chateau du Plessis.
Madeleine Béjart est entrée en scène hier après midi. Oh, mais ne croyez pas qu'elle soit entrée tout simplement par la petite porte, sans faire de bruit et bien modestement. Trois heures, il lui faut à la Madeleine pour être préparée ! Entre le coiffage (imaginez le temps au vu de la coiffure !), le maquillage et l'habillage... Alors, j'aime mieux vous dire que quand elle arrive, elle fait son petit effet ! Et elle en est bien
contente !
Je glisse quelques
photos de cette expérience unique, cette sorte de rêve éveillé où l'on plonge ébloui par les feux des projecteurs, sur bande sonore de "moteur", "action", "coupez"...
Demain, j'y retourne et c'est reparti pour 3 heures de préparation et quelques heures de bonheur!
4 commentaires:
Quel est l'instant le plus magique ?
Le "moteur - action - coupez" ?
Ou le rêve réalisé de la petite fille transformée en princesse ?...
Toutes mes félicitations, chère Irulaane !
Ah, tu n'as pas disparu. Il me semblait bien que tu étais à Montpellier au mois d'octobre. Bon séjour.
Ouah...la classe!!!! Hihihi
Je fais un tir groupé et je vous réponds à tous les 3 en même temps :
- Franz : effectivement, le côté transformation est génial. Je ne vais pas dire qu'attirer tte l'attention sur soi pendant quelques minutes n'est pas grisant. Mais découvrir cet univers apporte aussi une autre vision du jeu. Car sans le public qui vous porte, sans l'ambiance "continue" d'une pièce qui vous entraîne, il faut trouver les ressources ailleurs, uniquement en soi même et au début, c'est assez destabilisant. C'est une autre façon d'appréhender un texte et je crois que je préfère définitivement le théâtre pour la relation intuitive et immédiate instaurée avec les spectateurs.
- Pierre : En fait, le tournage se faisait au Chateau du Plessis sur Tours. Je n'étais donc pas bien loin, même si peu disponible. M'as-tu vu dans la NR avec mes loulous de l'atelier théâtre de Descartes ?
- Anandina : une bise pataglounesque !
Bon, j'y retourne. C'est pas tout ça, mais faut peut-être que je redescende de mon nuage et que je bosse un peu. Pour l'instant, c'est encore l'éducation nationale qui me fait vivre...
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